lundi 22 avril 2019

Naissance de l'agence nationale du sport

Un arrêté paru dimanche au Journal Officiel annonce la naissance de l'Agence nationale du sport (ANS) tandis qu'un décret supprime le Centre national pour le développement du sport (CNDS).

Plusieurs fois retardé, et notamment attendu le 2 avril, le lancement de l'Agence nationale du sport (ANS) est sur les rails. Un « arrêté du 20 avril 2019 portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public dénommé "Agence nationale du sport" » est paru dimanche au Journal Officiel. Dans le même temps, le « décret n°2019-346 du 20 avril 2019 modifiant les dispositions du code du sport » supprime le Centre national pour le développement du sport (CNDS). Malgré l'avis défavorable du Conseil d'État sur plusieurs articles constitutifs de la future ANS, rendu mercredi 17 avril, le Gouvernement a décidé de se lancer quand même et de créer un GIP « sans limitation de durée. »

Un budget de 350 millions d'euros financés par l'État.

Tous sports - Rachel Pretti - Jean Castex, le président de l'Agence nationale du sport. (E. Garnier/L'Équipe)
Jean Castex, le président de l'Agence nationale du sport. (E. Garnier/L'Équipe)
Pierre angulaire de la nouvelle gouvernance du sport, l'ANS est constituée par les représentants de l'État, du mouvement sportif, des collectivités, qui détiennent chacun 30 % des droits de vote, et du monde économique qui a 10 % des droits de vote. Elle a pour objet de « définir et d'atteindre des objectifs communs en matière de développement de la pratique sportive en France et du haut niveau ainsi que de la haute performance, notamment dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. » Présidée par Jean Castex, délégué interministériel aux grands événements sportifs et dirigée par Frédéric Sanaur, ex-directeur général de la Fédération française d'athlétisme, l'ANS est dotée d'un budget de 350 millions d'euros financés par l'État. L'ANS pourrait être inscrite dans la future loi sur le sport, que la ministre des Sports souhaite faire passer en 2019 malgré un calendrier législatif très chargé, afin d'asseoir son existence. La loi permettrait surtout de valider l'existence d'une conférence des financeurs destinée à aider les projets des clubs ou des sportifs en région, et d'autoriser la présence de parlementaires dans son conseil d'administration. Dans la constitution  de cette nouvelle gouvernance du sport le mouvement sportif compte dans ses rangs d'élus notre président de fédération Jean-denis BARBET.Souhaitons que cette présence puisse amener le SQUASH à plus de représentativité que le mouvement olympique n'a bien voulu le faire en vue des jeux de 2024.